FRAYSSINET-LE-GÉLAT
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Travail de memoire par les jeunes du village - 2016

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Quelques exemples d’erreurs sur la journée du 21 mai 1944 à Frayssinet-le-Gélat
(Publiés dans différents ouvrages, ces erreurs apparaissent en gras soulignées. Les faits sont rappelés en fin d’article)
 
Erreur sur la date :
 
Chronologie commentée de la Deuxième Guerre mondiale
De André Kaspi Professeur émérite de la Sorbonne et Ralph Schor  Editeur Tempus Perrin, 72 pages, 15 avril 2010, année 1944
21 mars  Tuerie de Frayssinet-le-Gélat (Lot) 10 hommes sont fusillés, 3 femmes pendues par les Allemands.

Le Quercy Martyrisé. Occupation, Libération, retour des absents
De François Sauteron  Edition l’Harmattan, 176 pages, 2012
 
Ce dimanche 24, toute la France célébrait la fête des mères instituée par Vichy depuis 1941 dans le cadre de sa politique de natalité, suivant en cela l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique…A Frayssinet-le-Gélat, la population profitait donc de ce moment de bonheur, les mères rayonnaient, comblées de fleurs, de dessins maladroits et de petit poèmes. (page 17)
Se trouvait également Gaston Mourgues, adjoint au maire, tué avec son fils Guy qui n’avait pas 15 ans et qui, élève au lycée Gambetta de Cahors, était venu au village pour participer à la fête des mères.
Cinq mois plus tard, le premier novembre 1944, les Wagner furent exécutés par le maquis, et sans état d’âme, croyez-moi. Le mouchard officiel Bariely subit le même sort. Jamais Frayssinet-le-Gélat n’avait abrité le moindre maquis.
 
La logique du non-consentement
Anne Verdet  Edition Presses Universitaires de Rennes, 237 pages, 2ème semestre 2014
Maître de conférences en sociologie à l’université d’Orléans
 
A l’ouest du département, le 21 juin, un village (Frayssinet-le-Gélat) sera un soir brutalement investi et 15 civils assassinés, dont 3 femmes pendues. Fosse commune creusée sous la menace des armes. (page 77)
 
Erreur sur le lieu des pendaisons, nombre des victimes etc. …
 
SOUVENEZ-VOUS Périgueux  Montauban  Nîmes  Ascq etc. Rouffignac  Montpezat  Tulles -  Lyon etc.
André GEORGES,  Forestié Editeur Montauban, 11 septembre 1945, 159 pages
 
Ces hommes emmènent les trois femmes sur la place. Là l’officier donne l’ordre de rassembler les hommes du village. Il choisit 10 otages. On les aligne contre un mur; on va les fusiller. Un homme d’une quarantaine d’années, de passage dans la commune, s’avance alors et demande à être exécuté à la place de son fils âgé de 18 ans ; le Boche répond : « Fusillez-les tous les deux ! » et les onze hommes sont exécutés.
.Les Allemands s’étaient vengés, comme seuls ils savent le faire : 14 cadavres marquaient leur passage. (p. 62, 63)
 
HISTOIRE POUR TOUS  Les crimes de la Waffen-SS le blason souillé
Hors-série n° 11, Mars-Avril 1979, 160 pages
 
Trois SS accrochent rapidement des cordes aux poteaux télégraphiques devant l’église. Les autres habitants du village, femmes, enfants, vieillards sont forcés de rejoindre les hommes déjà rassemblés sur la place. C’est devant la population entière que la vieille Mme Pailles est pendue avec ses deux nièces. Les trois corps sont ensuite jetés dans les flammes en train de consumer la propre maison de Mme Pailles .
Parmi les condamnés figure un jeune garçon de 15 ans, Guy Mourgues.
Tard dans la nuit, les SS quittent le bourg, après avoir pillé toutes les maisons et jeté pèle- mêle les cadavres de leurs victimes dans une fosse commune. (page 107)
 
LA DIVISION DAS REICH ET LA RESISTANCE   8 juin – 20 juin 1944
HASTINGS MAX,     Pygmalion, 381 pages, 1eédition septembre 1983, 2e édition juillet 2009
 
On avait ensuite incendié cette dernière avant d’y jeter les cadavres (page 330)
Puis dix otages avaient été désignés et fusillés, et, lorsqu’un père avait sollicité la permission d’embrasser son fils de quinze ans, Kahn avait imaginé de l’abattre étreignant son enfant. A Frayssinet, Dickmann avait abattu treize personnes, triste performance qu’on avait estimée compatible avec son devoir.(page 331)
 
Trafics et crimes sous l’occupation Edition revue et augmentéeJacques Delarue, Edition Fayard, 506 pages décembre 1997
 
Dans le même temps qu’on les poussait sur la place, des S.S. commençaient à incendier la maison et d’autres accrochaient des cordes aux poteaux télégraphiques devant l’église. (page 315)
 
Le plus jeune de ces dix otages était un garçon de quinze ans, Guy Mourgues. Son père, M. Gaston Mourgues, demanda à Khan la permission de l’embrasser une dernière fois. Il lui accorda en ricanant. Au moment où le père étreignait son fils, Khan commanda le feu, et ils tombèrent tous les deux avec leurs neuf compagnons. (page 315)
 
Le pillage du village dura jusqu’à une heure avancée et les S.S. partirent enfin, peu avant minuit, après avoir fait creuser une fosse commune dans laquelle les victimes de la tuerie furent jetées pêle-mêle. (page 316)
 
Le grand-père Mourgues, âgé de 76 ans, qui avait assisté à l’assassinat de son fils et de son petit-fils, avait été contraint de participer au creusement de la fosse (page 316)
 
Archives Départementale du Lot Dossier
Rapport sur les crimes commit par les Allemands dans le Lot
 
L’horreur atteint son paroxysme dans commune de Frayssinet-le-Gélat, le 21 mai 1944.
Le jeune Mourgues est collé au mur, son père effaré de douleur supplie le brute sanguinaire de le laisser embrasser son fils. Pendant que le père et l’enfant s’étreignent dans le baiser suprême. L’immonde SS qui préside au massacre, déclenche le feu qui tue.
Fie encore, le même ignoble brute ordonne au vieux Mourgues, père et grand-père des deux victimes de creuser lui-même la tombe de ses enfants. (page11)
 
[Source : Etat Civil commune de Frayssinet-le-Gélat]Mourgués Guy  né le 23-05-1925 à Frayssinet-le-Gélat (il allait vers ses 19 ans)
Mourgués Ernest Gaston 02-09-1896 à Douelle ; Fils de feu Denis Mourgués et de feue Sers Marie Lucie mariage le 07-08-1920 à 10 heures avec Ladurantie Marthe 07-06-1900 à Frayssinet-le-Gélat fille de Ladurantie Léon Jacques et de Valadié Antoinette Lucie.
 
Ladurantie Léon Jacques décèdé le 06-07-1921 à 20h à Frayssinet-le-Gélat
 
[ Il est bien évident que ni le grand-père paternel, ni le grand-père maternel ne pouvaient participé au terrassement de la fosse commune pour y déposer les corps de leurs fils et petit-fils car tous les deux étaient morts au moment des faits.]
 
LA « DAS REICH » 2e SS PANZER DIVISION
Guy PENAUD, Editions LA LAUZE, 558 pages, février 2005 
 
Les SS pendirent finalement à un balcon Mme Paillé ainsi que ses deux nièces, Mmes Anne et Juliette Lugan, qui vivaient avec elle. (page 96)
 
LA RESISTANCE A  TOULOUSE ET DANS LA REGION 4   
José CUBERO,   Editions SUD OUEST, 415 pages, 2005
 
Toujours est-il que l’occupant brûle la maison d’où serait parti le coup de feu et où se trouvent quatre femmes : trois sont immédiatement pendues et la quatrième est jetée dans le brasier.
Dans la nuit, sous la menace des armes, « sans parler et sans pleurer », les villageois creusent une fosse pour recevoir les quinze victimes. (page 186)
 
ORADOUR Le Verdic Final
Douglas W. HAWES, Edition SEUIL, 334 pages, juin 2009
 
Le capitaine envoya sur le champ des hommes fouiller la maison d’où, apparemment, le coup de feu était parti. Le modeste bâtiment de deux étages, faisant face à la mairie, (environ 155 mètres de distance entre la mairie-école primaire et la maison Paillé-Lugan) appartenait à la famille Lugan
Une dame âgée, Mme Agathe Pailles (née Lugan) et ses deux nièces Marguerite et Juliette Lugan. Les trois femmes furent pendues jusqu'à ce que mort s’ensuive, puis décrochées et jetées dans la maison à laquelle on mit alors le feu.
Les SS saisirent Mme Vidilles par les cheveux et la frappèrent à coups de crosse jusqu'à ce quelle meure.
Vers vingt-deux heures, sous la direction des SS, les habitants chargèrent les morts sur des charrettes et les conduisirent au cimetière. Là, on dépouilla les cadavres de leurs bagues, de leur portefeuille et de leur montre, et on obligea les villageois (page 38) à creuser une fosse peu profonde. Vers minuit, les corps furent brûlés. Le reste des habitants de Frayssinet fut enfermé dans l’église pour la nuit.
Le 1er novembre, soit moins de six mois plus tard, Mme Wagner et son mari furent sommairement exécutés par la Résistance.
 
Une erreur très rependue et notamment sur internet :
 
            L’instituteur monsieur Georges Verlhac qui se propose d’être fusillé à la place des otages.
 Celui-ci était arrêté dès le début de l’opération du bouclage du village, dans la maison en face de l’église avec messieurs Garraud (propriétaire de cette bâtisse) Berthet, Lemaître, Coudray, l’épouse de G. Verlhac et son bébé. L’instituteur G. Verlhac ne pouvait donc se proposer comme otage, puisqu’il était déjà retenu comme otage avec tous les hommes occupant la maison Garraud.
C’est le curé de la commune l’abbé Touron qui s’était proposé à la place de tous ces hommes.
 
Erreur sur les documentaires :
 
Das Reich une division SS en France (6 juin 1944-8mai 1945)
Co-écrit par Christiane Ratiney
Produit par Patricia Boutinard Rouelle
Un film de Michaël Prazan
Une production Nilaya Production 2015
Avec la participation de France Télévisions et ARTE France
Le 21 mai à Frayssinet-le-Gélat 3 femmes ont été pendues à leur balcon et 10 hommes exécutés avant que le village soit incendié.

Les SS de la Das Reich, un parcours de la désolation

Un film écrit et réalisé par REUSSNER Caroline
Une coproduction Bonne étoile productions Charles-Jérôme Gasquet, Caroline Reussner
France Télévisions - Bonne étoile productions 2016
Diffusion :
Lundi 30 Mai 2016 après le Grand Soir 3 sur :
France 3 Midi Pyrénées (Toulouse), France 3 Languedoc-Roussillon (Montpellier)
 
Tout à coup, un coup de feu tue net un officier
Les nazis font sortir des maisons femmes et enfants de sorte que tout le village est rassemblé sur la place et trois femmes rendues responsables du coup de feu sont pendues. 
Puis les SS fusillent 10 hommes à côté de l’église dans laquelle ils ont enfermé la population.  Alors que des pillages sont en cours, ils jettent dans une maison en flammes les corps des 3 femmes
 
Rappel des faits :
 
3 femmes pendues à une console électrique située à l’angle droit de la maison Delord :
 
Mme PAILLÉ Agathe, Louise 75 ans, Mme Balet Juliette, Marguerite née LUGAN, 44 ans, Mme BADOURÉS Anne, Marguerite née LUGAN, 62 ans.
 
1 femme exécutée à proximité du puits du jardin de la maison LUGAN
 
Mme VIDILLES Yvonne 44 ans.
 
10 hommes fusillés cinq par cinq à proximité de la porte de la chapelle Nord de l’église Ste Radegonde
 
MOURGUÉS Gaston, 50 ans, MOURGUÉS Guy, Christian, 19 ans, VERLHAC Georges, Eugène, 23 ans, COUDRAY Edmond, 23 ans, LEMAÎTRE Henri, Paul, 21 ans.
 
MUSQUI Elisée, 29 ans, DELMAS Edouard, Valentin, 41 ans, MARMIER Gaston, 19 ans, SOULIÉ Gabriel, Joseph, 39 ans, MENDES DA COGNA Joaquim, 36 ans.
 
1 homme abattu dans sa tentative de fuite
 
M LAFON Georges, Léon, 34 ans.
 
Enseveli dans la fosse commune : Mesdames Badourés Margueritte, Balet Juliette ainsi que les dix fusillés.
 
Les corps de Mme Paillé, Mme Vidilles et de M. Lafon découverts le lendemain matin après le départ des allemands vers 10 h, 10 h 30, ont été enterrés le mardi matin dans leurs caveaux familiaux.
 
Le samedi 27 mai de 5h à 7h30, l’exhumation et les inhumations des 11 victimes enterrées dans la fosse commune ont été réalisées suivant les consignes du commandant du Verbindungsstab 495 de Cahors.
 
Seule Mme Paillé a été jetée dans une pièce au rez-de chaussée de la maison Lugan incendiée, qui est actuellement le bureau du secrétariat de la mairie.
 
Seule la maison Lugan (ancienne distillerie), le laboratoire, le chaix et une maison attenante ont été brulés.
 
Collaborateurs désignés comme responsables du massacre par la Résistance : Mme Wagner Yvonne exécutée le 4 juin 1944 à Frayssinet-le-Gélat, M. Wagner Marie, Jean-Louis, exécuté début juillet à Cazals 1944 et M. Bariéty Jean-Marie exécuté fin juillet 1944 à Carnac-Rouffiac,
 
Tout écrit autre que ceux cités ci-dessus n’est que fabulation.
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Sources
Témoignages des habitants de Frayssinet-le-Gélat et de certains habitants des communes voisines ayant vécu la journée du 21 mai 1944.
Archives de la commune de Frayssinet-le-Gélat.


Archives Départementales du Lot
1180 W 1 : Rapports des Renseignements généraux (hebdomadaires et journaliers) 1942-1945.
1180 W 8 : Rapports généraux concernant les crimes de guerre, 1944-1945. Arrestations opérées par les
Allemands 1944-1945. Activités des commissions de contrôle 1940-1945.

1180 W 9 : Activité du maquis, 1942-1944. Activité de la cour de justice du Lot : arrestations, exécutions,
commissions d’épuration, 1944-1946. Situation des juifs, 1941-1944.


Musées de la Résistance
Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération de Cahors.
Expositions :
-Répression dans le Lot par la Das Reich et les troupes allemandes de mai à août 1944.
-Les grands événements en douze tableaux.


Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Toulouse
Dossier Das Reich Lot
Procédure établie dans les années 1947-1948 par le commissaire de police Jean Cabanne sur les crimes de
guerre imputables aux SS de cette division.


Ouvrages sur la Résistance du Lot
PICARD Raymond, CHAUSSADE Jean : Ombres et Espérances en Quercy, les Editions de la Bouriane, 2005.
CAZARD Georges : Capitaine Philippe, Sandré, 1992
DURAND Johan : Témoignages pour mieux comprendre la Résistance 1940-1944 (2 tomes) S.C.S. Aussel, 2010
VERDIER Gilbert : Ma Résistance, Mémoire, Edition Toulouse Messages

Ouvrages sur la "Das Reich"
DELARUE Jacques : Trafics et crimes sous l’occupation, Editions Fayard, 1er édition 1968.
GUICHETEAU Gérard : La "Das Reich" et le coeur de la France, Collection Archives de Guerre, 1974.
HASTINGS Max : La division "Das Reich" et la Résistance, 8 juin-20juin 1944, Pygmalion, 1983.

BEAU Georges, GAUBUSSEAU Léopold : R5 les SS en Limousin, Périgord et Quercy, Presses de la Cité, 1984.
VICKERS Philip : La division "Das Reich" de Montauban à, la Normandie, Lucien Souny, 2003.
MONS Paul : Afin que nul n’oublie en France la "Das Reich" fit la guerre aux civils, Ecritures, Mai 2004.
PENAUD Guy : La " Das Reich" 2e SS Panzer Division, Editions La Lauze, Février 2005.
PEYRAMAURE Michel : La division maudite la marche de la "Das Reich" de Montauban au front de
Normandie par Tulle et Oradour (
roman-document), Robert Laffont, Janvier 1987.
GEORGES André: SOUVENEZ-VOUS : Périgueux-Montauban-Nîmes-Ascq etc…, Rouffignac-MontpezatTulles-Lyon etc., Forestié Editeur Montauban, 11 septembre 1945.


Film documentaire
Das Reich une division SS en France (6 juin 1944 - 8 mai 1945), Nilaya Production, réalisation Michaël PRAZAN, 1ère
diffusion, le 2 mars 2015, sur France 3, à 20h50.
Les SS de la Das Reich, un parcours de la désolation, Bonne Etoile Production, réalisation Caroline REUSSNER, 1ère
diffusion le 6 juin 2016, sur France 3 Limousin à 23h.

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