<- précédent
|
Vers seize heures trente, la 3e compagnie quitte le canton de Villefranche-du-Périgord et pénètre dans le Lot sur la commune de Frayssinet-le-Gélat, où était prévu le regroupement des quatre compagnies.
Durant la matinée, un groupe de reconnaissance SS, (motos avec side-car et half-track), traverse le bourg et s’arrête sur la route de Cahors à hauteur du lieu-dit Cousserand. Des soldats SS font des marques sur un poteau téléphonique. Puis ce groupe poursuit sa route, pour bivouaquer à hauteur de la Croix de Frayssinet. Une deuxième colonne venant de Loubejac, après avoir fouillé les habitations du village et des fermes alentour (toujours à la recherche d’armes; mais n’en trouvant pas, les soldats SS se rabattent sur les victuailles) poursuit sa route, en traversant le hameau de la Thèze, et rejoint le groupe de reconnaissance. En attendant le gros du régiment les hommes font la pause et bivouaquent.
Durant la matinée, un groupe de reconnaissance SS, (motos avec side-car et half-track), traverse le bourg et s’arrête sur la route de Cahors à hauteur du lieu-dit Cousserand. Des soldats SS font des marques sur un poteau téléphonique. Puis ce groupe poursuit sa route, pour bivouaquer à hauteur de la Croix de Frayssinet. Une deuxième colonne venant de Loubejac, après avoir fouillé les habitations du village et des fermes alentour (toujours à la recherche d’armes; mais n’en trouvant pas, les soldats SS se rabattent sur les victuailles) poursuit sa route, en traversant le hameau de la Thèze, et rejoint le groupe de reconnaissance. En attendant le gros du régiment les hommes font la pause et bivouaquent.
Dès qu’est annoncée l’arrivée du reste de la troupe, les soldats SS commencent le bouclage du bourg. Un groupe "ratisse" les bords de la route de Cahors jusqu’aux limites du village de Goujounac; un autre groupe boucle un secteur comprenant, les Pattaris, la Sainte, le Roc de Fabre et Fagettes, de part et d’autre de la route de Gourdon.
Vers dix-neuf heures, le reste du régiment Der Führer, avec à sa tête le commandant SS Adolf Diekmann, arrive de Fumel et stoppe dans la rue principale du village. Les troupes débarquent, cernant une zone comprenant les Granges, les Bancarels, les Touriols ainsi que la route de Villefranche jusqu’à la Borie. Les premiers soldats SS, à peine pied à terre, tirent sur les isolateurs des lignes téléphoniques pour empêcher toute communication vers l’extérieur de Frayssinet. Tandis que d’autres groupes de soldats SS frappent à coup de crosse de fusils sur les portes, entrent dans les maisons, faisant sortir les hommes pour les rassembler sur la place, autour du monument aux morts et devant l’église.
Au fur et à mesure que les hommes arrivent à hauteur de la place, les SS effectuent un tri. Une vingtaine d’entre eux sont alignés devant l’épicerie Besse (maison Delord).
Un coup de feu aurait été tiré et aurait blessé mortellement un soldat allemand. Aussitôt les soldats se trouvant à proximité investissent la maison (Lugan) d’où serait parti le coup de feu et les trois femmes occupant cette dernière sont conduites sur la place. L’ordre est donné à tous, femmes et enfants de se joindre aux hommes déjà rassemblés.
Après interrogatoire des trois femmes et réponse négative de leur part, ces dernières sont immédiatement pendues, tour à tour, à une console électrique de la maison Delord, côté carrefour.
Suite à une dénonciation, des soldats SS retirent Yvonne Vidilles du groupe des habitants rassemblé sur la place, l’entraînent vers sa maison puis l’exécutent à proximité du puits de l’ancienne distillerie Lugan.
Au cours de la pendaison des trois femmes ordre fut également donné de faire entrer dans l’église les enfants sous la conduite du curé et des mères, les hommes restant sur la place.
C’est alors qu’ont eu lieu les exécutions. Dix hommes sont retirés du groupe de vingt et fusillés par groupe de 5, le dos au mur à hauteur de la porte d’accès de la chapelle nord de l’église. Pendant la sélection des otages par le capitaine SS Otto Erich Kahn, Georges Lafon tente de s’échapper, mais sa fuite est arrêtée, par une rafale de mitrailleuse au moment où il sort du Foirail, pour prendre la direction des Tougnagnes.
Pendant le déroulement de tous ces évènements, le feu est mis à la maison "Lugan", son chais et sa distillerie qui sont entièrement détruits par les flammes, le feu se propage ensuite à un bâtiment appartenant à Mme Delord.
Après avoir libéré les femmes et les enfants de l’église, les soldats allemands ordonnent aux hommes présents de charger les corps des victimes sur deux charrettes réquisitionnées à cet effet, pour les transporter au cimetière. Là, tenus en joue, par les soldats allemands, les hommes sont obligés de creuser une fosse commune. Une fois la tâche accomplie, les corps des victimes y sont enterrés. De retour au village, les hommes sont enfermés dans l’église pour la nuit.
Le lendemain matin vers dix heures, une fois libérés, ordre leur est donné de nettoyer et faire disparaître toutes traces du massacre et de ne pas toucher les corps des victimes, ensevelis dans la fosse commune au cimetière.
Les soldats SS regagnent Fumel, d’où ils poursuivent la répression, pendant le reste de la semaine, couvrant une zone de Monflanquin jusqu'à Vergt-de-Biron.
Vers dix-neuf heures, le reste du régiment Der Führer, avec à sa tête le commandant SS Adolf Diekmann, arrive de Fumel et stoppe dans la rue principale du village. Les troupes débarquent, cernant une zone comprenant les Granges, les Bancarels, les Touriols ainsi que la route de Villefranche jusqu’à la Borie. Les premiers soldats SS, à peine pied à terre, tirent sur les isolateurs des lignes téléphoniques pour empêcher toute communication vers l’extérieur de Frayssinet. Tandis que d’autres groupes de soldats SS frappent à coup de crosse de fusils sur les portes, entrent dans les maisons, faisant sortir les hommes pour les rassembler sur la place, autour du monument aux morts et devant l’église.
Au fur et à mesure que les hommes arrivent à hauteur de la place, les SS effectuent un tri. Une vingtaine d’entre eux sont alignés devant l’épicerie Besse (maison Delord).
Un coup de feu aurait été tiré et aurait blessé mortellement un soldat allemand. Aussitôt les soldats se trouvant à proximité investissent la maison (Lugan) d’où serait parti le coup de feu et les trois femmes occupant cette dernière sont conduites sur la place. L’ordre est donné à tous, femmes et enfants de se joindre aux hommes déjà rassemblés.
Après interrogatoire des trois femmes et réponse négative de leur part, ces dernières sont immédiatement pendues, tour à tour, à une console électrique de la maison Delord, côté carrefour.
Suite à une dénonciation, des soldats SS retirent Yvonne Vidilles du groupe des habitants rassemblé sur la place, l’entraînent vers sa maison puis l’exécutent à proximité du puits de l’ancienne distillerie Lugan.
Au cours de la pendaison des trois femmes ordre fut également donné de faire entrer dans l’église les enfants sous la conduite du curé et des mères, les hommes restant sur la place.
C’est alors qu’ont eu lieu les exécutions. Dix hommes sont retirés du groupe de vingt et fusillés par groupe de 5, le dos au mur à hauteur de la porte d’accès de la chapelle nord de l’église. Pendant la sélection des otages par le capitaine SS Otto Erich Kahn, Georges Lafon tente de s’échapper, mais sa fuite est arrêtée, par une rafale de mitrailleuse au moment où il sort du Foirail, pour prendre la direction des Tougnagnes.
Pendant le déroulement de tous ces évènements, le feu est mis à la maison "Lugan", son chais et sa distillerie qui sont entièrement détruits par les flammes, le feu se propage ensuite à un bâtiment appartenant à Mme Delord.
Après avoir libéré les femmes et les enfants de l’église, les soldats allemands ordonnent aux hommes présents de charger les corps des victimes sur deux charrettes réquisitionnées à cet effet, pour les transporter au cimetière. Là, tenus en joue, par les soldats allemands, les hommes sont obligés de creuser une fosse commune. Une fois la tâche accomplie, les corps des victimes y sont enterrés. De retour au village, les hommes sont enfermés dans l’église pour la nuit.
Le lendemain matin vers dix heures, une fois libérés, ordre leur est donné de nettoyer et faire disparaître toutes traces du massacre et de ne pas toucher les corps des victimes, ensevelis dans la fosse commune au cimetière.
Les soldats SS regagnent Fumel, d’où ils poursuivent la répression, pendant le reste de la semaine, couvrant une zone de Monflanquin jusqu'à Vergt-de-Biron.